- Bonjour. Dorothée Rosedraft, vous êtes originaire de Papouasie-Nouvelle Guinée ?
- Non.
- Mais vous grandissez au milieu des grands singes ?
- Non.
- Vos parents, qui vous retrouvent échouée sur une île indonésienne, vous font alors voyager à travers la Sibérie septentrionale pour chasser des vestiges de mammouth ?
- Non.
- Vous passez votre petite enfance à Paris puis dans l’Oise à la ferme de votre grand-mère. Vous aviez un berger allemand qui s’appelait Tommy et des lapins. Puis à l’âge de 6 ans, votre frère ainé vous vend contre 2 barils de pétrole à un chef de tribu gabonais ?
- Oui.
- C’est en accompagnant votre mère, copiste au Louvre, que l’envie d’une carrière artistique se révèle à vous ?
- Non. Je voulais être bouchère.
- Vous continuez de voyager en Afrique centrale puis vous vous installez à Cap Town pour un temps.
- Oui.
- De retour en France vous vous formez aux arts graphiques aux Gobelins.
- Non.
- Vous pratiquez toujours la chasse à la baleine ?
- Non !
- A Paris vous travaillez pour un éditeur spécialisé dans la culture juive, puis, à Lyon, avec une maison d’éditions dans le secteur du loisir créatif. Il vous arrive aussi de faire des ateliers d’art thérapie dans un Cantou.
- Oui.
- Aujourd’hui vous vivez en Ardèche, entre la garrigue et la lande de la moyenne montagne. Peut-on dire : « Pourtant, que la montagne est belleuu » ?
- …
- C’est votre amour des marmottes et de la crème de marron qui a déterminé votre choix ?
- Non.
- Il y a trois ans vous avez repris un cursus d’illustratrice jeunesse.
- Oui.
- Vos techniques préférées sont l’encre de chine « A la pagode » et les aquarelles « Gansai » ?
- Oui
- Vous illustrez aussi vos propres textes ?
- Oui.
- Pour finir cet entretien, vous êtes restée en contact avec votre mari, le chef de tribu gabonais ?
- …